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Anaïs Petit transforme l’imitation en court métrage

  • Photo du rédacteur: Sanjorge Guillaume
    Sanjorge Guillaume
  • 2 déc.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 3 heures

Comédienne et imitatrice française, Anaïs Petit s’est fait connaître grâce à ses chroniques humoristiques diffusées sur Europe 1, l’une des principales radios nationales. Formée au théâtre, elle développe depuis plusieurs années un large répertoire d’imitations de personnalités françaises, qu’elle explore sur scène comme à la télévision, notamment dans l’émission Vivement dimanche. Ce travail précis sur la voix, l’observation et le rythme constitue le socle artistique de son court métrage Prête-moi ta voix.


Le court métrage suit Alice, une imitatrice en difficulté qui se met à appeler théâtres, boutiques et agences en se faisant passer pour des célébrités. Le récit repose sur un principe simple : le mensonge vocal comme déclencheur de situations immédiates. Anaïs Petit explique l’origine de cette idée : « L’idée d’intégrer le fait de faire des imitations à une histoire, je trouvais que ça n’avait jamais vraiment été fait. » Le court métrage exploite ainsi la voix comme moteur dramatique, au-delà de sa dimension comique.


Imaginé avec James No, son partenaire de scène, le projet est d’abord né au théâtre avant d’être adapté pour le cinéma. Anaïs Petit s’est impliquée à toutes les étapes de la création : écriture, interprétation, production et préparation du storyboard, avant de confier la réalisation à James No afin de se concentrer pleinement sur son rôle. « Jouer le rôle principal, produire le film, l’avoir écrit… ça faisait beaucoup », résume-t-elle. Le film réunit également plusieurs comédiens issus de son univers, parmi lesquels Sylvain Binetti, Éric Delcourt, Christophe Truchi et Jeanfi Janssens.


Le format court impose un rythme resserré, centré sur la relation entre Alice et son complice Jérémy, tout en laissant émerger une galerie de personnages au fil des imitations. Cette économie de narration renforce l’efficacité du dispositif et met en valeur le travail d’interprétation.


Parallèlement à ce film, Anaïs Petit poursuit ses projets sur scène, développe un one-woman show et participe au film d’animation Marcel et Monsieur Pagnol, présenté au Festival de Cannes, confirmant un parcours artistique qui circule librement entre théâtre, cinéma et performance vocale.



 
 
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